Déroulement d’un cours de surf à Anglet
Horaires des cours
Les cours de surf sont donnés de préférence aux heures de marées basses pour avoir pied. Les marées se décalent tous les jours d’environ 1 heure et les horaires sont donc fixés en fonction du calendrier des marées.
Moniteur
La loi de la Fédération Française de Surf est 1 moniteur pour 8 personnes maximum.
En cours particuliers ou en petit groupe de 6 personnes maximum ; Rémy vous encadre dans l’eau pour des conseils personnalisés et une sécurité maximale durant tout le cours de surf.
Les planches de surf sont adaptées à votre niveau et votre gabarit pour plus de sécurité et de confort dans le but de faciliter votre apprentissage. Les planches sont neuves et les combinaisons rincées et désinfectées après chaque utilisation sont adaptées à votre morphologie et à la saison.
Avec Anglet Surf Ocean vous ne serez pas plus de 6 élèves par cours pour plus d’attention et une progression plus rapide.
Le moniteur reste dans l’eau durant tout le cours afin de vous aider et de vous corriger.
Observer les conditions de mer et Échauffement
II est indispensable, à chaque séance, de consacrer du temps pour décrypter, avec les élèves, les conditions de mer avant d’aller à l’eau.
Il s’agit de déterminer des observables (courants, baïnes, bancs de sables, types de vagues, taille de vagues, moment de la marée, positionnement de la baignade, …) et de les inciter à évaluer, par eux-mêmes, les conditions de mer et de pratique.
Dans la mesure du possible, il conviendra de proposer systématiquement une approche du Bodysurf (passer sous les vagues, se faire porter par une mousse ou une vague), plutôt que de proposer des échauffements sur la plage à base de courses, étirements.
Les objectifs recherchés sont alors de :
■ Développer l’aisance dans l’eau,
■ Améliorer la maîtrise du milieu,
■ prendre de l’information sur les conditions environnementales (force de la houle, espace entre deux vagues, temps entre les séries, courants, …),
■ proposer un échauffement adapté au Surf (prévention des blessures).
Plage avec épis :
Ces plages ont été aménagées par l’homme (construction d’épis) pour protéger le littoral de l’avancée des eaux. Ces épis peuvent générer d’excellentes conditions de Surf en raison d’une part des bancs de sables propices au déferlement des vagues, et des courants permettant de se rendre facilement au large. Elles peuvent néanmoins présenter certains dangers : courants ou déferlements qui projettent ou attirent les surfeurs ou les baigneurs sur les épis. Le Surf sur ce type de plage nécessite au préalable une observation minutieuse des déferlements et des courants.
Plage avec rouleaux de bord :
Les vagues cassent directement au bord. Ces plages sont rarement propices au Surf et s’avèrent souvent dangereuses. En cassant, la vague a tendance à éjecter les surfeurs ou baigneurs vers le bord et le fond. Il est souvent difficile de sortir de l’eau en raison du très fort ressac provoqué par le profil de la plage. La meilleure issue pour les personnes prises dans cette « machine à laver », consiste à regagner le large en passant sous les brisants. Ce phénomène peut être plus ou moins important selon les marées.
Le take off
a – La Rame
Afin de ramer en position équilibrée, il est nécessaire :
■ d’éviter les mouvements de roulis autour de l’axe longitudinal (le surfeur dandine),
■ d’éviter des mouvements de bascule autour de l’axe transversal (un placement trop à l’arrière ne permet pas de ramer avec efficacité et de prendre la vague ; un placement trop à l’avant provoque une bascule en avant de la planche au moindre clapot, et notamment au take-off),
■ d’éviter de perturber la trajectoire de rame par la mobilisation en rotation de l’axe vertical (le surfeur rame en crabe).
Chez le débutant, une mauvaise position sur la planche provoque une instabilité qui ne permet pas d’être efficace dans les déplacements, notamment pour passer la barre, ajuster rapidement son placement en fonction de son choix de vague et assurer des départs sécurisés sur les vagues.
b – L’engagement dans la vague
Il faut ramer avant l’arrivée de la vague afin d’acquérir une vitesse initiale suffisante.
Au plan mécanique, contrairement à la natation, l’angle entre le bras et l’avant-bras et la main reste relativement ouvert et constant. La propulsion est essentiellement liée à l’action de l’ensemble (main ; avant-bras ; bras) qui prend un appui sur l’eau pour vaincre la résistance occasionnée par le surfeur al longé sur sa planche. Cette force propulsive, engagée par les membres supérieurs provoque, en réaction, un déplacement de la planche vers l’avant.
Par souci d’efficacité et de maintien de l’équilibre, le surfeur doit :
■ engager des mouvements de bras relativement minimalistes en pensant à fixer son buste. La trajectoire des bras est relativement courte, sans beaucoup d’amplitude, mais sans rupture d’un bras sur l’autre,
■ tenir son corps sur sa planche en mobilisant sa sangle abdominale, en maintenant des appuis avec le bassin, les jambes et les genoux afin de conserver la stabilité (gainage),
■ utiliser l’extension du buste pour éviter de trop mobiliser les muscles de l’épaule deltoïdes (tendinites, usure prématurée, …) et conserver la possibilité de déplacer le centre de gravité de la planche de l’arrière vers l’avant pour gagner en glisse dans les clapots et lors des take-off.
Il ne doit pas :
■ chercher des appuis trop en avant de la planche, trop profonds, trop en arrière de la planche (pour éviter le roulis),
■ prendre des appuis trop éloignés de la latte de la planche (pour éviter une rame en « crabe »).
c – Le redressement
Analyse de l’exercice sur le sable
En surf, le redressement sur la planche pose problème car le surfeur doit passer le plus rapidement possible d’une position d’équilibre relativement stable, allongé sur la planche, à une position d’équilibre debout sur la planche.
■ L’élévation du centre de gravité du surfeur crée un surcroît de déséquilibres (centre de gravité à l’extérieur des appuis).
■ Le surfeur évolue dans un milieu très mouvant. L’instabilité du milieu et du support rendent particulièrement difficiles la discrimination des informations pertinentes, dans les différentes phases du redressement :
– acquisition d’une vitesse initiale de déplacement : choix de la vague, placement, rame
– redressement : timing, coordination gestuelle,
– déplacement en position d’équilibre debout.
■ Au niveau psychomoteur le manque de souplesse, de force, de tonus musculaire, de coordination peut rendre plus difficile l’acquisition de cette habileté.
Pratique sur une mousse
Dès que le surfeur sent que la vague « l’embarque », il :
- place ses mains à la verticale des épaules,
- exerce un mouvement de répulsion sur la planche,
- se redresse en un temps en faisant glisser ses jambes sous son corps, positionne ses pieds légèrement écartés perpendiculaires à l’axe de la planche,
- oriente légèrement ses épaules vers l’avant pour regarder loin dans le sens de la planche et du déferlement de la vague.
La phase de redressement crée un déséquilibre qui est difficile à maîtriser dans le temps. Il convient donc d’éviter de créer un déséquilibre supplémentaire par une phase intermédiaire à genoux.
Le redressement doit être dynamique, bref et réalisé en souplesse et avec douceur.
La position debout
a – Le placement des pieds
Il joue un rôle essentiel dans le maintien d’un équilibre dynamique :
- pied arrière perpendiculaire à la latte,
- pied avant légèrement ouvert,
- écartement des pieds légèrement supérieur à la largeur des épaules.
La position des pieds par rapport à l’axe transversal de la planche doit permettre au surfeur d’être équilibré.
b – L’attitude générale
Le surfeur debout sur sa planche doit adopter une position d’équilibre :
- La verticale de son centre de gravité doit se situer entre ses appuis.
- Position semi-fléchie permettant d’abaisser son centre de gravité : flexion au niveau des genoux et non du buste.
- Attitude relâchée.
- Regard dirigé vers l’endroit où l’on veut aller.
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